Né à Etampes en Essonne. Très jeune il se destine à la peinture.

Afin de voyager il s’engage sur un bateau militaire. Exécute de nombreux dessins et écrit des poèmes qu’il expose en Bretagne.

A la fin de son service il s’installe dans l’Ain cherchant une dimension artistique aux différents métiers qu’il exerce dans le domaine de la banque. Sa peinture se veut « réflexionniste ».

Il aborde le surréalisme et travaille dans différents ateliers parisiens. Rompt avec une carrière de financier bancaire et se met à produire des oeuvres de nature et de textures différentes: huiles, crayons, sanguines, pastels (portraits, nature-mortes, vanitas).

Quitte la France et entame un tour d’Europe. Une visite des capitales et de leurs musées s’impose à lui après sa fréquentation des beaux arts.

De retour dans sa ville natale il partage son temps entre aquarelles et décoration d’intérieur. Il se fixe comme objectif de promouvoir l’aquarelle citée comme art mineur et se met en quête de galeries. A Paris il partage les affiches avec quelques noms réputés, ouvre une galerie en province et commence expositions privées et personnelles.

Il transforme une dépendance d’une belle maison de caractère en atelier chez un ami d’où naît une passion pour la musique classique et l’opéra. S’en suivront une série d’interprétations musicales en noir et blanc sur papier et une émission radio sur le « rythme et la couleur ». Il travaille alors sur l’appartenance de la couleur à la musique.

C’est l’époque de l’aquarelle et des expositions, mais aussi celle des fresques, de la mosaïque et du vitrail. Installé comme architecte d’intérieur il signera quelques belles fresques: Jérusalem, la Grèce, la Provence..

Traverse l’atlantique et entreprend de faire connaître son art aux Etats-Unis. La Californie lui suggère de changer de style. Ce qu’il fait en atelier. Ses peintures acrylique sur carton en aquarelle semblent être le trait d’union entre support et matière, technique et sujet. Ses rencontres ne seront pas décisives, il se tournera vers l’illustration de poèmes puisant dans la culture européenne, un style épuré.

Mais c’est en Europe qu’il veut travailler. De retour en France, il s’installe à Paris dans un atelier Montmartrois et fréquente la place du Tertre, qu’il quitte pour vivre au pays basque. De ces deux pôles créateurs naît une peinture mystique, forte en couleur, imagine et rencontre la femme avec laquelle il partage en peinture et en esprit sa quête de l’existence: « le Dieu tout puissant de la Bible » qu’il commence à illustrer.

Peint à demeure à Chalo-saint-Mars où coule une rivière, à la fois porteuse de grands espaces qu’il met en aquarelle et de spiritualité qui confirment un style devenu très personnel, hautement coloré, poétique, parlant et interrogateur.

Peignant beaucoup et exposant peu, il s’interroge sur la qualité de son art et renoue avec les traditions. Salons d’art locaux, nationaux et internationaux pour se rassurer d’être remarqué du public et des professionnels, mais la vie de famille l’accapare, le marché de l’art est en perte d’altitude et la fréquentation des publics spécialisés dans les galeries en baisse, il choisit d’y rester à l’écart.

Une exposition locale et une réflexion personnelle le ramènent au public. Il exposera en Beauce jusqu’en 2008.

Expositions diverses.

Peu connu, Jean Jacques GOUBIOU à peint sa vie durant plus de 1000 tableaux disséminés dans le monde. Amoureux des grands espaces, il peint depuis 20 ans dans son atelier à Pussay, laissant parler son imagination à travers une abondante production mêlant paysages de voyage, créations imaginaires et métaphysique, illustrations poétiques, portraits, nus, etc. Une rétrospective 1970-2020 sera bientôt visible sur le net et dans différents espaces commerciaux.